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la vie paisible
12 septembre 2011

:::399:::

Ma plus belle histoire d'amour, c'est Paris

n__4_apl_300Illustration par Natali © natali

En ce mois de septembre, je fête un anniversaire un peu spécial, toute seule dans ma tête ::: Il y a 15 ans, en septembre 1996, le bac en poche, je montais à Paris ::: Quelques années déjà que je rêvais de "ça" ::: Quitter ma Picardie natale, et aller affronter la capitale ::: Je ne sais plus trop comment je voyais les choses ::: Je savais seulement qu'il fallait que je parte ::: Volontairement, je n'ai pas fait mes études à Amiens ::: Mon frère y avait fait les siennes et il y vivait encore ::: Je ne voulais pas être "la soeur de mon frère" dans une cette ville ::: Je voulais être seule face à moi-même ::: C'est la seule chose dont je me souvienne vraiment ::: Bon, il faut avouer que je ne crânais pas le premier matin où je me suis réveillée dans ma nouvelle chambre ::: Toute seule ::: A peine dégrossie ::: Et puis, et puis, et puis...la fac d'histoire de l'art, des nouvelles rencontres, les cours de céramique, vivre dans le 6e arrondissement à deux pas de l'institut de la rue Michelet, les cours de danse, aller au Louvre les soirs de nocturne en remontant la rue Bonaparte, mon sac d'étudiante Longch*amp, le bar "les Etages" rue de Buci, les heures à la BU puis à Doucet puis à la BNF, des amoureux, des chagrins, mes copines Jo, Flo et Stéf', les examens du mois de juin, le Pont-Neuf, les séances de ciné à 11h, les fins de mois difficiles, Monoprix, mon premier travail, mon deuxième et mon troisième, les retours à pied la nuit, les portes-cochères, mon studio du 12e arrondissement (où règne, selon un certain, un micro-climat), ma porte défoncée, les séances dvd chez M.-C. rue Ponscarme, la Samaritaine et le rayon des chapeaux, un rendez-vous d'amoureux au pied de Notre-Dame, l'appartement aux poutres apparentes, le Bon Marché, le canal Saint-Martin, la gare du Nord, des études qui s'étirent dans le temps, et toujours des rencontres, les concerts du dimanche soir au Pop-*In et les salons de thé, des souvenirs dans tellement d'endroits, Beaubourg et ses escalators, des balades en scooter dans Paris by night, le métro et le bus, le Forum des Images, l'impression que tout est possible, tout le temps, des chagrins et des grands plaisirs, la vie tous les jours, ...et puis aussi de la lassitude parfois, des appartements trop petits, la saleté, la promiscuité, les tarifs (de tout et de rien) indécents, la violence quotidienne ::: Mais jamais l'envie de partir ::: J'ai toujours dit qu'il m'avait fallu 18 ans pour monter sur Paris et qu'il me faudrait 18 ans pour - peut-être - en partir ::: Il est certain qu'il me reste encore trois ans d'une belle histoire ::: Peut-être même plus :::

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